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Vous voulez voir une tête colossale Olmèque mais ne pouvez pas aller au Mexique ? Rendez-vous à Barcelone !

Réplique d'une tête colossale olmèque dans les jardins de Torre Girona à Barcelone © Wikipedia/Herodotptlomeu
Réplique d’une tête colossale Olmèque dans les jardins de Torre Girona à Barcelone © Wikipedia/Herodotptlomeu

Elle est posée là, dans un parc boisé. Sa taille : 2,9 mètres de haut pour 2,1 mètres de large. Son poids plume ? Près de deux tonnes. On dirait presque une tête colossale Olmèque originale. Presque. Car cette tête située dans les jardins de Torre Girona, à la périphérie de Barcelone, est une réplique. Elle est pourtant plus vraie que nature !

Il s’agit de l’exacte copie de la tête originale qui se trouve au musée mexicain de Xalapa. En 2012, l’Université de Veracruz l’a offerte à l’Université Polytechnique de Catalogne. C’est depuis un symbole d’amitié et de collaboration entre les deux institutions.

La tête se trouve dans les jardins de Torre Girona, un domaine à côté du Palais de Pedralbes qui date du milieu du XIXe siècle. Ce dernier appartenait au banquier Manuel Girona, fondateur de la Banque de Barcelone explique La Vanguardia. Le domaine était la résidence d’été de la famille.

L’origine des têtes colossales, un sujet de débat sans fin

Les têtes colossales Olmèques ont suscité au fil des ans de nombreuses questions. A ce jour, 17 têtes colossales sont connues. Dix ont été retrouvées sur le site de San Lorenzo, quatre à La Venta et trois du côté de Tres Zapotes. «Elles sont toutes différentes. Certaines font 2m, d’autres 4», explique la chercheuse française Brigitte Faugère. «Les pierres sont taillées avec des lames en obsidienne. Les yeux sont bridés. Ces personnages louchent souvent. La majorité des têtes ont des lèvres charnues» , décrit-elle.

Selon toute vraisemblance, ces sculptures représentaient des dignitaires ou des habitants Olmèques. Mais d’autres hypothèses plus farfelues, affirment qu’elles pourraient représenter des enfants trisomiques ou bien encore des peuples venus d’Afrique.