Sans les Aztèques et les Mayas, pas de maïs !
Vous mettez du maïs dans vos salades, mais saviez-vous que des années avant nous, les Aztèques et les Mayas en consommaient déjà ? Qu’il était aussi un dieu ?
Il est jaune, forme un grain croquant. Vous pouvez aussi le manger sous forme d’épis grillés ou bien utiliser sa farine pour en faire des tortillas pour les tacos. Lui, c’est le maïs et sans les Aztèques et les Mayas, on n’en n’utiliserait pas ! Ce sont eux les premiers qui ont domestiqué la plante en l’améliorant à chaque plantation.
Ils sélectionnaient les grains
L’avantage du maïs est qu’on peut le récolter seulement trois mois après l’avoir planté. L’ancêtre de la plante que vous connaissez aujourd’hui s’appelait la teosinte. Il s’agissait de la même graine mais à l’état sauvage. Selon Antje Gunsenheimer, ethnologue allemande et spécialiste des conditions de vie des populations à l’époque coloniale en Mésoamérique, c’est grâce à la sélection des grains qu’ils ont pu obtenir la plante que nous connaissons aujourd’hui. « Sans les mayas, nous n’aurions pas le maïs de nos jours, ni l’avocat, ni le cacao, les courges…« , ajoute mayaniste allemand.
Les Mayas utilisaient la technique des 3 sœurs
Pour faire pousser le maïs, les Mayas utilisaient le technique dite des 3 sœurs. Il s’agit de planter 3 plantes complémentaires comme par exemple le maïs, le haricot et la courge. Le maïs sert alors de treille au haricot grimpant, le haricot fixe l’azote bénéfique à la croissance du maïs tandis que les feuilles de la courge s’étalent au sol et protègent du soleil tout en gardant l’humidité le pied du plan.
Très vite, ils cultivent la plante sur de grandes parcelles. Pour cela, ils défrichent les environs et abattent les arbres. On sait aujourd’hui que cette déforestation fut une des causes de la chute de leur civilisation. Après plusieurs années de production, les terres étaient laissées en jachère.
Le maïs, un dieu et une déesse
En outre, la petite graine jaune était associée chez les Mayas à une divinité qui personnifiait la vie et la mort. Pour s’en rapprochait, ils procédaient à des déformations craniennes dès leur plus jeune âge. A l’aide de planchette de compression, ils allongeaint les visages des plus petits pour ressembler à un épis de maïs. Chez les Aztèques, le maïs prend les traits d’une déesse appelée Chicomecóatl.
