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Des chercheurs japonais ont analysé les ossements de quatre individus mayas découverts sur les sites de Copán et d’El Puente, au Honduras. De quoi en apprendre plus sur leurs pratiques culturelles ainsi que sur leurs origines génétiques.


L'escalier monumental de Copan au Honduras © Wikipedia/Elemaki
L’escalier monumental de Copan au Honduras © Wikipedia/Elemaki

3 points clés à retenir :

  1. Les Mayas pratiquaient la déformation artificielle des crânes et l’insertion de jade dans les dents.
  2. Les analyses dentaires montrent que les individus d’El Puente partagent des affinités génétiques avec des populations d’Amérique du Nord et du Sud.
  3. Des signes de stress physiologique témoignent des conditions de vie difficiles.

Une équipe de chercheurs dirigée par Yuji Mizoguchi (National Science Museum de Tokyo) et Seiichi Nakamura (Institut Hondurien d’Anthropologie et d’Histoire) s’est penchée sur les restes de quatre individus mayas, exhumés sur deux sites emblématiques du Honderas : Copán, un centre politique majeur de la période classique maya (250-900 apr. J.-C.), et El Puente, un site secondaire.

Des indices sur les rituels et la vie quotidienne

Les analyses des crânes et dents ont révélé des pratiques culturelles spécifiques aux Mayas, comme la déformation artificielle des crânes et l’insertion de jade dans les dents. Ces deux traits sont les caractéristiques des élites mayas. L’un des squelettes analysé provenant du site de Copan, une femme, révèle un sacrifice.

L’étude a également mis en lumière des différences génétiques. Ainsi, deux individus d’El Puente se rapprochent respectivement des populations sud-américaines et nord-américaines. Le premier squelette analysé serait proche des Ticuna (peuple de Colombie) et des natifs d’Illinois. Le second serait plus proche des natifs d’Amérique du Nord (Dakota du Sud) et du Canada. Pour les chercheurs, cela illustre l’hypothèse de migrations complexes dans la région.

Par ailleurs, la découverte de lignes d’hypoplasie d’émail, signes de stress physiologique, témoigne des conditions de vie difficiles et de problèmes sanitaires auxquels ces populations faisaient face.

Cet article a été rédigé avec l’aide d’une IA

Source : Maya skeletal remains from the Copan and El Puente sites in Honduras