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Pour cette fin d’année 2018, National Geographic consacre un hors-série aux Mayas. La promesse du magazine : éclaircir tous les mystères liés à la civilisation maya, que ce soit son essor ou sa chute…

Montage Nat Geo
 
 

Les Mayas fascinent toujours autant. Après Géo, c’est au tour de National Geographic de publier un hors-série dédié aux Mayas. Après un retour rapide et condensé sur l’apogée et la destruction de la ville d’El Mirador (p.28-29), le magazine s’attarde sur les découvertes de l’archéologue William Saturno qui a mis à jour une immense fresque colorée sur le site de San Bartolo, dans le nord du Guatemala, près de la frontière avec le Mexique (p.32-35). Pour reproduire la fresque, l’archéologue a pris plus de 350 photos. Assemblées, elles donnent une idée de la grandeur de la peinture qui représente « les cinq dieux et les cinq arbres sacrés qui, dans la mythologie maya, contribuaient à relier la terre au ciel« .

Un polar nommé Tikal 

S’en suit une représentation plus que moderne  et surprenante du mythe des jumeaux Hunahpu et Ixbalanque (p.36-39). L’histoire de Tikal est racontée à la manière d’un polar. Meurtre, guerre, changement climatique… Tout y est ! Et tout est vrai. Pas besoin d’inventer, l’histoire de la ville et de sa chute se suffit à elle-même (p.46-49). Rien de nouveau dans les pages suivantes qui concernent le déchiffrement des glyphes. Un article assez classique que l’on peut passer rapidement (p.56-59). 

La série de photos de nuit d’Uxmal (p.80, p.84-85), Chichen Itza (p.88-89, p.92-93) ou encore Kabah (p.102-103) sont splendides. La magazine s’achève sur des images 3D des monuments tels qu’ils devaient être à l’époque (p.105-108) et un article sur les Mayas d’aujourd’hui (p.109-115).

CONCLUSION. Un hors-série plaisant à lire, avec des nouveautés en termes d’image : la fresque de San Bartolo (presque jamais évoquée), des photos de fouilles jamais publiées… Les histoires, quoique connues, sont bien racontées sous des angles inédits. Enfin la partie « légende vivante » avec les Mayas d’aujourd’hui nous rappelle que la culture et la civilisation maya sont encore bien vivaces.