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La civilisation maya, bien que brillante, a été marquée par des luttes de pouvoir féroces entre ses cités-États. Copán, Calakmul, Balamku, et Dos Pilas se sont particulièrement distinguées par leurs affrontements et leurs rivalités.

La stèle B de Copán © Wikimedia
La stèle B de Copán © Wikimedia

Copán : une cité en lien avec les Olmèques

Située dans la vallée du fleuve Copán, cette cité a connu son apogée entre le Ve et le IXe siècle, sous le règne de dynasties puissantes telles que celle de Yax K’uk’ Mo’. Occupée dès 1100 av. J.-C., Copán se distingue par ses échanges avec des cultures lointaines, notamment les Olmèques. La cité est marquée par la construction d’imposants édifices, dont l’édifice 22, sous le règne de K’ak’ Chan Yopaat, le 13e souverain. À son apogée, Copán était le centre d’une région peuplée de dizaines de milliers d’habitants. Cependant, malgré sa prospérité, la cité subit un déclin progressif après la chute de sa dynastie. Ce déclin est probablement lié à une déforestation intensive, révélée par des études écologiques récentes. Copán sera finalement abandonnée autour de l’an 900.

Calakmul : la colossale rivale de Tikal

Calakmul, située dans le sud-est du Mexique, est une autre cité emblématique de la civilisation maya. Rivale directe de Tikal, elle se distingue par ses gigantesques pyramides et sa vaste influence sur les Basses Terres. Les fouilles récentes ont révélé la grandeur de cette cité, qui abritait des temples et des tombeaux royaux. Son influence s’étendait sur une vaste région, contrôlant de nombreuses autres cités-États. La découverte de tombes somptueuses au cœur de ses pyramides, associées à des masques de jade et autres symboles de pouvoir, témoigne de sa puissance et de son rôle central dans les luttes de pouvoir mayas.

Balamku : gardien des enfers et symboles du pouvoir

Balamku avec son «Gardien des Enfers», est un site moins connu mais tout aussi important. Il offre un aperçu des débuts de la période classique maya. Ce site abrite des frises richement ornées, symbolisant des divinités et des créatures mythologiques. Ces œuvres d’art marquent l’émergence d’un pouvoir divin mais confirment surtout la continuité de certains thèmes dans l’iconographie maya, notamment la représentation du pouvoir et des rituels funéraires. Balamku avait aussi des liens avec les dynasties guerrières qui dominaient la région.

Dos Pilas : l’Empire maya en lutte pour la suprématie

Enfin, Dos Pilas illustre parfaitement les luttes internes qui ont marqué la fin de la période classique. Cette cité, contrôlée par des dynasties guerrières, est devenue un champ de bataille dans une lutte acharnée pour le pouvoir régional entre Tikal et Calakmul. Les conflits entre Dos Pilas et d’autres cités, comme Aguateca, ont mené à des destructions et à un effondrement régional. L’histoire de Dos Pilas est celle d’une quête incessante de domination, où la politique agressive et les alliances changeantes ont joué un rôle crucial dans le déclin de la civilisation maya.

Cet article a été écrit à l’aide d’une IA