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En octobre 2024, des archéologues ont découvert une vaste cité maya dissimulée dans la jungle dense de l’État de Campeche. Ils l’ont nommée Valeriana. Une découverte rendue possible grâce à la technologie LiDAR… et à une étude qui remonte à 2013.

Détails de la ville de Valeriana © DR
Détails de la ville de Valeriana © DR

Ce sont des données LiDAR qui datent de 2013. Elles n’avaient jamais été exploitées d’un point de vue archéologique. Il s’agit à la base d’un projet de surveillance forestière nommé Alianza M-REDD+, couvrant environ 122 km² de l’État de Campeche. Les spécialistes de l’INAH et de plusieurs universités des États-Unis ont publié leurs conclusions le 29 cotobre. Et ce qu’ils ont découvert est complètement fou !

6 764 structures répertoriées

Grâce au LiDAR, trois zones principales de peuplement ont été identifiées. Le premier bloc, situé près de la ville de Río Bec, révèle un paysage rural avec des aménagements agricoles étendus et quelques structures typiques de la région, mais sans monuments imposants. Le second bloc, appelé Valeriana, se distingue par la présence d’une ville inconnue jusqu’alors, avec une architecture monumentale incluant des pyramides, des places fermées et même un terrain de jeu de balle. Enfin, le troisième bloc, plus au nord, présente un peuplement plus rural et dispersé, avec peu de signes d’urbanisation complexe.

Les archéologues ont identifié environ 6 764 structures, avec une densité moyenne de 55,3 structures/km². Jusqu’à présent, on pensait la zone inhabitée. Ces données disent tout le contraire avec une densité moyenne comparable aux régions densément peuplées du Belize et du Guatemala.

Une urbanisation généralisée dans les basses terres mayas

La découverte d’une densité de peuplement élevée dans cette zone conforte l’idée d’une urbanisation omniprésente dans les basses terres mayas. Ces résultats révèlent que l’urbanisation à grande échelle ne se limitait pas aux centres politiques majeurs, mais caractérisait de façon étendue et continue le paysage maya central.

Source : Running out of empty space: environmental lidar and the crowded ancient landscape of Campeche, Mexico

Cet article a été rédigé avec l’aide d’une IA.